vendredi 18 juin 2010

"Le foot c'est difficile...

... quand on n'arrive pas à jouer ensemble". M de la Palisse n'est pas mort, il joue au foot et gagne des millions. Certes, c'est surtout avec ses pieds qu'il gagne ces fortunes, mais pourquoi les journalistes s'entêtent-ils donc à tenter d'extraire des sportifs au lendemain du match autre chose que des banalités convenues sur l'air du" on a fait ce qu'on a pu", ou, quand cela devient impossible à entendre, comme aujourd'hui, des conneries en barre du calibre de la phrase sus-citée.

Le football professionnel cumule toutes les turpitudes du système financier qui met le monde en pièces: richesse factice fondée sur un endettement croissant, culte de l'image à des buts mercantiles, déconnection de la vie réelle, racisme et violence, corruption qui commence à gangréner jusqu'aux échelons plus modestes, et refus d'assumer les conséquences de ses choix ou de ses actes les moins glorieux.

Well maybe this year we will be spared the mass hysteria or the hypocrisy of politicians paying tribute to "la diversité" on the football pitch while joking about having too many Arabs in France, and maybe people will focus on real life, and start thinking.

dimanche 13 juin 2010

Orientale

Last week-end, we had the inevitable end-of-year show with my fellow belly-dancers. Our number was rather more modest (in more than one sense) than many of the others, but I will not post any pictures of it, if only because I have none, and will not go out of my way to find one. There is at least one of us who, I'm sure, had summoned hubby and friends to take photos, but I'd rather not see them, let alone show them!

Mais dans ce groupe, notre star, c'est Laure, une jolie jeune femme souriante qui aime le rouge: une couleur qui vibre et qui pétille comme elle. Elle voulait que je lui fasse un sac comme mon petit "project bag", mais je n'ai pas eu le temps, alors ce sera cette trousse:

samedi 29 mai 2010

I'm not on Facebook

So far, I have stubbornly turned down all the invitations from would-be "friends", even those emanating from people I love in the real world. I know all my exes are on there, and there has been the temptation to go and reassure myself that going our separate ways was, in fact, in our mutual interest. I know my kids and my nephews are on there, and posting news and photos of their lives. I know there is intelligent debate and action going on there, led by like-minded people. And still, I feel deep wariness and unease at the idea of letting this "network" insinuate itself into my privacy, maybe a little further than I would really wish.

Mais voilà qu'une tentation plus forte que les autres demande à être combattue: mon fils m'apprend que sur Facebok existe le groupe le plus improbable, et le plus irrésistible: celui des "propriétaires de chats qui mangent des éponges". Signe du destin: il compte 13 membres. Retenez-moi, je ne sais pas si je tiendrai longtemps!


Et voici le coupable, feignant l'innocence, mais se voilant la face, tout de même!

mardi 25 mai 2010

La vie comme elle va bien

This is one proud mother! my youngest has just got his exam results through:

ADMISSIBLE À L'ENS CACHAN!

Et maintenant, fonce, on est avec toi!

samedi 22 mai 2010

La vie comme elle va


Yesterday afternoon, I stood chatting to an ex-student who came up to me and greeted me warmly, which is one of the great rewards of the teaching profession. Nicolas looked as charming as he did the first time I'd met him at the open day of the school, back in 2003, when he'd come to enquire about getting on our course. Throughout the year he spent with us, his winning smile and quick intelligence were not enough to secure good grades, and make up for his lackadaisical attitude. I remember how sad I was that he couldn't stay on in the second year, and I encouraged him to try for a less competitive course. It was nice to see him, and a few of the other kids we had that year, but, alas, the circumstances were less than happy. We were standing outside the church where the funeral service for one of the class had just been held.

Les photos exposées dans l'église pleine n'étaient pas nécessaires: le visage de Pierre-Axel n'est pas de ceux qu'on oublie facilement: des cheveux raides retombent en frange au ras des yeux de myope, un peu flous, fendus en oblique au dessus de ses pommettes hautes, le teint mat, un sourire malicieux qui éclaire son regard d'étincelles soudaines, et le plus souvent, une expression de douceur et de gentillesse désarmantes. Ce garçon brillant a été accompagné au dernier jour par une foule de camarades, d'amis, de voisins, et dans tous les coeurs une question, aussi cruelle qu'obsédante: pourquoi, comment, une vie si pleine de promesses peut-elle être brisée par la maladie, la souffrance et la mort, à 25 ans?

samedi 15 mai 2010

While it is spring...



and before it goes back to miserable wet weather, I've got my obliging companion to take a couple of photos of a few finished objects: in the order of completion

a Phildar jacket, in Rowan chunky Scottish tweed

a pinwheel sweater from elann, in a lovely cotton and mohair blend I got on ebay

et deux paires de chaussettes, bleues elles aussi: les foncées en Araucania, modèle Knitzy, et les claires en laine à chaussettes générique de je ne sais plus où, modèle River Rapids sur Ravelry

dimanche 2 mai 2010

Matin vert


Green outside, the garden looks like Normandy in spring. It's been raining practically all week-end, except for a couple of hours yesterday morning, which was very convenient as we were able to march without umbrellas. This year the unions had organised a May Day march in Aix, and quite a few people turned up, in fact.

Et vert dedans: Ce matin sur la table du petit-déjeuner, le muguet de mai et le wip du moment: ma version de Yosemite, en coton-viscose de Ice Yarns. Au départ j'avais quelques réserves sur le fil: une pelote pleine de noeuds, qui s'est joyeusement emmêlée au point qu'il a fallu la rebobiner, je craignais le pire. Puis je me suis rendu compte que les coloris de l'une à l'autre étaient, disons, variables, sinon variés, mais à l'arrivée l'effet légèrement rayé n'est pas laid. Il ne reste plus qu'à monter les épaules, et tricoter col et manches.

samedi 1 mai 2010

En mai...


Fais ce qui te plait.

Un brin de muguet pour vous souhaiter chance, bonheur et résistance.

Et un mot pour vous inciter à courir vous joindre au forum que nous a concocté une résistante de première, Kokolat: voici Troc-trocs, pour partager et échanger les objets de nos passions.