Je ne connaissais pas Pierre, simplement croisé à l'occasion de quelques manifs, accompagné de sa femme, et parfois de l'une de ses deux filles.
Mais je comprends son désespoir de voir sa mission d'enseignant sabotée par des politiques imbéciles ne visant qu'à économiser quelque argent sans souci de logique ou même d'efficacité. Je comprends son sentiment de révolte et peut-être d'impuissance, qui l'a amené à se suicider dimanche dernier, en laissant une lettre ouverte à ses amis et collègues.
Si seulement son geste pouvait faire un peu réfléchir à la mise à sac de l'institution scolaire, et amener quelques uns à enfin oser se poser des questions, il ne sera pas mort en vain.
Françoise je doute que tu lises ceci, mais je sais que Pierre aussi, sûrement, est de ceux qui marchent contre le vent.
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1 commentaire:
Que dire? si ce n'est l'impression d'un monstrueux gâchis...
pour travailler dans une autre branche de la fonction publique , également mise à mal par des politiques gestionnaires à la vue courte, je ne peux qu'espérer, également , qu'un jour un de nos énarques aura une illumination et se posera des questions... le plus tôt sera le mieux!
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