dimanche 14 mars 2010
Adieu l'ami
Ce matin un peu d'émotion m'a serré la gorge quand j'ai appris la mort de Jean Ferrat.
Est-ce qu'ils existent encore, ces artistes clairs et honnêtes, fidèles et forts, prévisibles dans le meilleur sens du mot?
Hier matin, coïncidence? au programme de Philippe Meyer il y avait une chanson de Ferrat, et en entendant se déverser les violons de l'arrangement, j'ai dit en riant à mon chéri: "tiens, ça c'est du Ferrat, on le reconnait entre mille!" Et on a un peu rigolé de la flûte ringarde et des violonades façon Paul Mauriat.
C'est beau d'être reconnaissable, quand tout ce qu'on risque c'est une moquerie nostalgique. Jean Ferrat, c'est ce qui me relie à ma France, celle de mon père et de mes oncles, celle de la résistance et de l'engagement.
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2 commentaires:
se moquer? c'était une autre époque, et une autre esthétique... les mélodies et les mots sont supérieurs aux arrangements, sûr...
et l'amour!
Thank you!
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